Seulement 200 000 tonnes de poisson sont annuellement disponibles au Cameroun, sur les 400 000 attendues en termes de besoins. Un gap qui doit être comblé. Et pour y parvenir, un encadrement des acteurs de la production halieutique s’avère nécessaire. C’est l’une des raisons qui explique la tenue récente à Ebolowa, d’un atelier de formation du personnel du Projet de promotion de l’entreprenariat aquacole (PPEA) logé au ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia). L’objectif de cette rencontre, comme l’a précisé le gouverneur Félix Nguélé Nguélé, qui a présidé les travaux, était de renforcer les capacités de ce personnel d’encadrement, en le dotant de compétences nécessaires pour la promotion des nouvelles technologies aquacoles, notamment la construction des infrastructures, la gestion des écloseries et la qualité d’eau, l’alimentation du poisson, ainsi que la gestion économique des entreprises aquacoles.
Selon Divine Ngala Tombuh, coordonnateur national PPEA, le projet, né de la coopération entre le gouvernement camerounais et le Fonds international de développement agricole (Fida), a pour ambition de promouvoir des en...
Commentaires