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Un levier de croissance...

Les jeunes Camerounais n’ont pas de complexes à nourrir en ce qui concerne l’économie numérique, propulsée par le développement du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) et l’Internet mobile haut débit. Certains ont même pris de l’avance par rapport à leurs collègues du continent avec lesquels ils peuvent désormais rivaliser, dans plusieurs domaines. La preuve ? La moisson des primes engrangées par les plus ingénieux en Afrique et au niveau international ces derniers jours en est une parfaite illustration. Dans le palmarès de 100 startups africaines, aptes au financement, le Cameroun en a placé cinq. L’on ne présente plus Himore Medical d’Arthur Zang qui fabrique le cardiopad. Le Giftedmom d’Alain Nteff qui fait le bonheur des mères. Le Kiro’o Games d’Olivier Madiba, le Kerawa de Nino Njopkou et l’Adelrick de Patricik Mveng dont l’utilité est évidente. L’on peut aussi citer le « Myexpressticket » de Jude Mbuh, l’application qui simplifie la tâche aux voyageurs, classée troisième au prix Nexttel startup challenge ou encore l’application « Wecashup » de Cédric Atangana, prix de la meilleure innovation 2017 de la ville de Marseille en France. Cette passerelle de paiement mobile universel a d’ailleurs obtenu le financement nécessaire pour se lancer dans le e-commerce. Plusieurs autres applications, plus ou moins connues, utiles et pratiques dans la vie de chaque jour, révèlent le vivier de talents cachés dont l’esprit de créativité et d’innovation reste toujours fertile. Les initiatives foisonnent. Les créateurs, seuls ou en petits groupes, bossent dur. Toutes ces startups peuvent être transformées en sociétés innovantes à fort potentiel de croissance, d’emplois, de recettes fiscales pour l’Etat... Mais, la majorité d’entre elles sont confrontées à l’équation du financement et surtout à l’adoption de ces applications par le grand public. Mais, pourquoi ça coince ? Le problème est d’ordre technique. Le dernier rapport de la Banque mondiale qui s’intéresse au secteur, constate que le manque à gagner est considérable dans le développement des services de contenus et des services basés sur les TIC. Le seul segment des services à valeur ajoutée (SVA) qui connait un fort développement dans notre pays est le mobile money exploité par les opérateurs de téléphonie. Selon Pierre-François Kamanou, directeur général de GTS Infotel, les autres segments du SVA tels que le Cloud Enterprise Unified Communication, le Mobile Marketing, le Multi channel Customer service, le Mobile digital Content, sollicités par ces startups, sont inexistants. Et les opérateurs mobiles ne sont pas en mesure de les développer. La demande des entreprises de tous les secteurs est pressante. Il faut la satisfaire, pour améliorer la compétitivité de ces entreprises. Par ailleurs, les exp...

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