A
vec ses peintures
pour bâtiments et
ses teintes à bois,
Jean-Pierre Fotso,
promoteur d’Emopeinture, voit
la vie en rose. Depuis plus de 15
ans, il fabrique des peintures
pour bâtiments, des vernis et
des teintes à bois, avec une
capacité de production de 50
tonnes de peinture par mois. «
Nous faisons dans la transformation de produits chimiques.
En plus de la peinture, nous
faisons beaucoup de produits
notamment les produits de traitement et d’embellissement
de bois », souligne-t-il. Seule
tache à son tableau, le faible
écoulement de ses produits sur
le marché local. « Nous avons
une très grande capacité de
production, mais la demande
sur le marché n’est pas suffisante. Nos robots produisent
une tonne par tournée. Mais
nous n’allons pas au-delà parce
que la vente de nos stocks est
difficile avec l’avènement des
produits importés qui inondent
le marché camerounais », explique le promoteur. Pour lui,
les Camerounais ne sont pas
très friands de peintures locales
: « ce que nous souhaitons,
c’est que les Camerounais
comprennent que les produits
locaux peuvent être considérés
aux même pied d’égalité que
les marques étrangères ».
Lorsque le promoteur reçoit
ses clients, c’est parti pour une
séance de questions-réponses.
« Leur premier réflexe est de
nous dire qu’ils veulent une
peinture de moindre coût.
Mais nous leur demandons
premièrement des précisions
sur le type de support qu’ils
veulent peindre et son emplacement », affirme JeanPierre Fotso. C’est que, il
est essentiel de savoir si la
surface à peindre est à l’abris
ou non des intempéries. En
effet, les prix pratiqués varient en fonction du type de
peinture. Les prix du pot de 25
kg de peinture à eau varient
entre 14 000 F et 6...
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