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Edito

Faire écho à la pensée…

L’avenir du franc CFA semble être l’un des sujets de prédilection de débats, désormais incontournables sur les plateaux de télé et sur les ondes les week-ends à Yaoundé et Douala. A la faveur du boom de l’audiovisuel dans les principales villes du pays, plusieurs formats d’émissions sont proposés portant sur des questions sociales, politiques, sportives, culturelles… On y retrouve presque les mêmes panélistes, les mêmes invités, les mêmes décors... A quelques exceptions près. Les autres questions, économiques par exemple, sont peu abordées ou simplement passées sous le boisseau. Dans le même temps, des travaux de thèses, de mémoires, voire des livres d’économie, produits par nos universitaires, sont entassés dans les rayons de bibliothèques. Loin des débatteurs, des hommes de média… Cette production est peu valorisée... Pourquoi ces auteurs ne sont-ils pas invités sur les plateaux de télé pour débattre de leurs travaux ? Pourquoi leurs propositions ne connaissent-elles pas une bonne médiatisation ? De quoi certains universitaires ont-ils peur au point d’être comme absents de ces radios et télés où l’on aimerait tant les entendre expliquer les théories développées, les politiques publiques proposées… ? Pourtant, leur éclairage pourrait être édifiant sur des questions en rapport avec la structuration de notre économie, les choix économiques et financiers opérés par nos dirigeants, pour ne citer que ces questions-là…  C’est d’un économiste bangladais, Muhammad Yunus qu’est venue l’idée de la microfinance qui a fait et continue de faire, par exemple, ses preuves dans le financement de nombreuses économies en voie de développement. C’est également à un économiste, Emmanuel Mounier, qu’on doit la structuration de la théorie de l’économie de développement, reprise par des disciples africains, qu’on n’entend pas suffisamment sur des questions de développement, ou la plupart des crises cycliques… que traverse le continent.  Réunis à N’Djaména, capitale du Tchad, pour des questions économiques, les chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, conseillés par leurs collaborateurs dévoués et par un ensemble d’institutions dédiées de la zone Cemac, se sont attelés, dans le contexte difficile qu’on connaît, à apporter des réponses conjoncturelles à court, moyen et long termes aux diverses questions qui engagent l’avenir de notre sous-région. Leurs décisions sont soutenues par la qualité de leur observation de la ...

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