En cette période de moissons à l’Ouest (mi-juillet à mi-septembre), c’est en masse que les producteurs évacuent les récoltes des champs vers les villes. « Par le passé, on attendait la saison sèche, lorsque la route est plus praticable pour évacuer nos produits. Mais, maintenant, nous faisons face à des vols et aux denrées qui s’abîment lorsqu’on tarde à les récolter», explique Jacques Mwafeu, agriculteur. Le transport de ces marchandises des bassins de production vers les lieux de vente a un coût, fortement tributaire de l’état de la route et de la distance à parcourir. A Bafoussam, les passagers qui partent du lieu-dit « Carrefour total d’en bas » à destination des zones agricoles de la rive gauche du Noun, ou ceux qui prennent le départ de la gare routière du marché B pour les localités de Gouaya (Bamekombo) et Bamendjo dans l’arrondissement de Mbouda, déboursent habituellement 300 à 400 F pour payer le trajet. Sauf que, depuis quelques jours, ces agriculteurs doivent débourser 600 F pour effectuer le même trajet. Le « client », pour la même distance au retour, débourse 800 F lorsqu’il est « main-vide » (qualificatif que les transporteurs donnent aux passagers qui n’ont pas de bagages). Pour les autres passagers, chaque sac est facturé à 250 F. Blanco Bavoua, chauffeur, impute l’augmentation du tarif à « l’état de la ro...
1 minute is enough to subscribe to Cameroon Business Today Digital!
-
Your special Cameroon Business Today issue in digital version
-
Inserts
-
Exclusive calls for tenders
-
Preview (access 24 hours before publication)
-
Editions available on all media (smartphone, tablets, PC)
Commentaires