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Echanges en cash, reliquats: Pourquoi la « rareté » demeure monnaie courante

Plus prononcée pour les pièces métalliques et les petites coupures, la difficulté de disposer de l’a

« Et pourquoi donc la caisse refuserait de servir la clientèle ? » Un responsable d’Afriland First Bank en parle avec étonnement. Avec son réseau dense, parmi les plus grandes banques commerciales, la maison servirait autant qu’elle peut le demandeur de monnaie. Il suffirait donc à Alice Maguedjio, présidente du Syndicat des commerçants détaillants du Wouri (Sycodew) de demander. Elle s’adresserait aux guichets de l’agence d’Afriland qui se confond avec le marché de Mboppi où le Sycodew est bien établi. La commerçante ne le confirme pas : « Aucune banque de la place ne nous donne de la monnaie en pièces. C’est vrai que si vous êtes client d’une d’elles, vous pouvez de temps à autre y avoir des petites coupures de 500 F, 1000 F. Mais les pièces n’y sont pas. Aucune banque n’est prête à en donner. » Dans les commerces du quotidien, les transports en commun urbains et même les recettes de grands établissements comme tel hôpital général, rendre le reliquat sans se soucier n’est pas monnaie courante. Jean Claude Noah, responsable d’une flotte de taxis à Yaoundé l’affirme : « Le problème est tel qu’il y a désormais des transferts entre les chauffeurs du matin et ceux du soir quand ils se passent le volant. Vous entendez des gens dire : j’ai 200 F dans 1000 F, 100 F dans 500 F. Ils traînent en bordure de route et tout le monde y perd. » Pourtant, reconnaît-il, la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) a fourni de nouvelles pièces : « On dirait qu’elles sont déjà englouties. On ne ressent pas...

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