De nombreux usagers ne sont plus surpris de recevoir dans leurs boîtes mails, des messages émanant de quelques organisations internationales. Le contenu est un appel à la solidarité par un soutien financier (peu importe le montant), pour permettre à ces structures de continuer à aider les couches sociales dans le besoin. D’autres moyens de communication modernes sont aussi utilisés, avec des numéros de compte où déposer ces contributions. Des détails à vérifier pour différencier ces structures des potentiels arnaqueurs. C’est l’un des procédés utilisés pour surmonter les coupes d’aides budgétaires décidées en février dernier par Donald Trump, le président américain. C’est le cas de l’ONG Action contre la faim qui percevait annuellement de l’agence américaine Usaid, l’équivalent d’environ 72,115 milliards de F. Une enveloppe que l’hôte de la Maison Blanche a décidé de réduire drastiquement. Des programmes et projets des domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture et d’autres secteurs socioéconomiques se retrouvent progressivement en difficulté financière. Les orientations du projet de budget 2026 récemment présenté au parlement américain par Donald Trump, prévoient une coupe de 83,7 % du financement alloué aux programmes d’Etat et internationaux soit environ 49,1 milliards de dollars (28 777,754 milliards de F) en moins par rapport à 2025. Les médias américain, l’ont présenté comme des inquiétudes à se faire, principalement pour le continent africain, premier bénéficiaire de l’aide américaine. L’exemple le plus marquant étant la suppression d’une contribution américaine de 555 millions de dollars (325,288 milliards de F) initialement destinée au Fonds africain de développement (FAD), guichet de prêts concessionnels du groupe de la Banque africaine de développement (BAD). La dernière contribution effectuée en 2022 avait permis à la BAD de bénéficier de prêts d’un engagement de 568 millions de dollars (332,906 milliards de F) de la part des Etats-Unis. On ratisse large Sur le plan national, les Etats se déploient pour combler certains manquements. C’est le cas du ministère de la Santé publique, de ceux en charge de l’économie, de l’agriculture, de l’élevage et de la jeunesse qui ont déjà annoncé la volonté de l’Etat de poursuivre le financement des programmes d’accompagnement qui dépendaient de leurs ministères respectifs. Les structures concernées se redéployent d’abord en réduisant au strict nécessaire les diverses ressources, pour réduire leurs budgets. Les demandes d’aide et de dons sont aussi effectuées par lesdites structures, principalement à l’endroit de grands donateurs, de l’Etat, des sociétés et même d’autres organisations. Le recours au financement participatif (crowdfunding) est aussi une méthode à laquelle recourent certains de ces programmes,...
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