Pour le développement
de son économie et
la construction des
infrastructures de base
comme les routes, les ports
et aéroports, les hôpitaux, les
écoles, les bâtiments publics, le
Cameroun a recours à l’endettement
(emprunts extérieurs)
auprès des partenaires multilatéraux
et bilatéraux. Cette
dette vient compléter les
ressources propres du pays.
Modérée jusqu’en 2009 où
elle représentait 13,4% du
PIB (Produit intérieur brut),
la dette publique s’est rapidement
reconstituée, du fait
de la réalisation des grands
projets structurants relatifs à
la mise en œuvre du Document
de stratégie pour la croissance
et l’emploi (DSCE).
Selon les données fournies par
la Caisse autonome d’amortissement
(CAA), entre 2010 et 2015,
la dette publique est passée de
1 904 milliards de Fcfa (16,3%
PIB) à 4 489 milliards de Fcfa
(26,7% PIB). Au 31 décembre
2016, la dette publique et à
garantie directe représentait
5124 milliards de Fcfa Cfa, soit
28,5% du PIB. Ce taux pose-t-il
problème ? A première vue, non.
Car selon l’un des critères de
convergence en vigueur dans
la Communauté économique et
monétaire de l’Afrique centrale
(CEMAC) à laquelle appartient
le Cameroun, le seuil critique
d’endettement à ne pas franchir
par un Etat-membre est
de 70% du PIB. Seulement,
analyse le directeur général
adjoint (DGA) de la CAA, Kendem
John Forghab, lors d’un
exposé en début d’année à
Yaoundé, bien que ce niveau
d’endettement du Cameroun
soit compatible avec ce critère
de convergence de la CEMAC, «
des signaux de risque de surendettement
sont perceptibles
». De surcroît, en moins de
trois ans, suivant les institutions
de Bretton Woods (FMI
et Banque mondiale), la dette
publique du Cameroun, «...
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