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Assurance scolaire: Des établissements font de la résistance

Une récente évaluation de l’état de mise en œuvre de cette police obligatoire met en lumière un faible engouement pour les souscriptions.

 

Nadine M. 16 ans, élève dans un établissement de la place, se déplace à l’aide de béquilles. Victime d’une fracture dans la cour de récréation le 28 avril dernier, ce sont ses parents qui ont supporté la totalité des frais médicaux. De nombreux parents paient pour les accidents dont sont victimes leur progéniture pendant la période scolaire, au sein des établissements. Pourtant des dispositions réglementaires no 044/A/135 Minedub/Cab du 6 septembre 1996 prévoient la prise en charge des élèves lorsqu’ils sont accidentés. Ainsi, quand un élève est régulièrement inscrit dans un établissement, il doit bénéficier d’une assurance scolaire. Ce que se sont attelés à comprendre les élus de la nation, le 18 août dernier « En principe, lorsque vous payez les frais de scolarité, il y a une partie qui couvre l’assurance de l’élève », explique l’honorable Koupit Adamou, secrétaire général du réseau des parlementaires pour la promotion des assurances. L’assurance scolaire permet de couvrir les dommages subis par l’enfant scolarisé, mais aussi ce qu’il pourrait causer comme dommage à autrui. Cette garantie corporelle, qui couvre tous les dommages pour un élève coûte 100 F. De manière générale, un établissement qui a un effectif de 500 élèves doit payer 50 000 F. La somme est déduite des frais de scolarité exigés aux élèves. Les différents établissements scolaires rencontrés dans la ville de Yaoundé, ont souscrit à cette assurance scolaire. Ils attendent la fin du mois de septembre pour la renouveler. Au quartier Biyem-Assi, situé dans l’arrondissement de Yaoundé 6e, le responsable d’un collège privé déclare s’acquitter des frais couvrant la responsabilité civile en cas d’un accident. Malgré le fait qu’ils s’acquittent de leurs obligations, ils déplorent le fait que certains assureurs n’assument pas leur part du contrat.

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Une récente évaluation de l’état de mise en œuvre de cette police obligatoire met en lumière un faible engouement pour les souscriptions.

Nadine M. 16 ans, élève dans un établissement de la place, se déplace à l’aide de béquilles. Victime d’une fracture dans la cour de récréation le 28 avril dernier, ce sont ses parents qui ont supporté la totalité des frais médicaux. De nombreux parents paient pour les accidents dont sont victimes leur progéniture pendant la période scolaire, au sein des établissements. Pourtant des dispositions réglementaires no 044/A/135 Minedub/Cab du 6 septembre 1996 prévoient la prise en charge des élèves ...

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