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« Nous avons des contributions institutionnelles »

Pr. Mbang Sama, concepteur du véhicule.

Concevoir et monter tout seul un véhicule Made in Cameroon, n’est-ce pas prétentieux !

Même dans les pays développés, un véhicule n’est pas le produit d’un seul pays. C’est un ensemble de composantes qui viennent de partout. Par contre, la technologie à la base, la conception et le montage peuvent être une marque de fabrique reconnue à des concessionnaires, un pays ou un label. Nous avons eu des contributions de plusieurs entités. Il y a des contributions individuelle, personnelle et institutionnelle pour ce prototype du premier véhicule Created & Made In Cameroon. Afriland First Bank, la Fondation Dassault Système a apporté son accompagnement du point de vue de l’environnement technologique, des outils et sur le volet de la modélisation. Nous avons également eu la contribution du Minepat. Nous avons fait la démonstration que nous pouvons le faire, avec en plus des produits adaptés à notre environnement et nos usages. Au lieu des voitures d’occasion, nous pouvons mettre sur le marché des utilitaires capables de technologies adaptés, qui présentent un aspect sécuritaire. Nous avons réfléchi si nous devons faire la voiture électrique, mais la nécessité de commencer l’aventure par une voiture à essence s’est imposée à nous, afin de mettre à l’épreuve les technologies élémentaires automobiles. Une voiture à essence avec une consommation hybride détachée du moteur. Une consommation électrique et solaire. Le reste du système est électronique.

Quel rôle jouent le Minepat et le Minefop avec lesquels vous avez signés des conventions à l’occasion de la présentation de ce premier prototype ?

Ces deux conventions sont très importantes pour la réalisation de nos objectifs. Avec le Minefop, il s’agit de créer un environnement de formation technique et professionnel adaptés aux enjeux de la transformation structurelle. Il y a certains métiers pour lesquels il n’existe pas de profils chez nous. Nous avons besoin d’experts dans des métiers pratiques et pointus pour engager l’industrialisation de notre pays. C’est le sens de cette convention. Il s’agit de développer de nouveaux métiers. Il s’agit de créer un écosystème favorable pour accompagner la création de contenus. De nouveaux types de formations par alternance par exemple. La convention avec le Minepat elle, s’inscrit dans le cadre de la SND30. Dans ce sens, nous pouvons apporter notre expertise pour l’industrialisation et le développement du capital humain. Il s’agit également d’accompagner l’opérationnalisation de la stratégie nationale de développement

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