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« Le noyau de mangue sauvage s’exporte facilement »

SM Ada Youmbi, épse Bikuith, revendeuse au marché New Bell, Ebolowa.

Comment se porte actuellement la vente du noyau de mangue sauvage, communément appelé « Ndo’o » ?

Pour l’instant, la production est abondante. Nos clients sont variés. Les nationaux achètent à bas prix pour revendre les stocks. Les importateurs nigérians, gabonais ou équato-guinéens viennent se ravitailler pendant la saison de grande production qui se situe entre les mois de juin et septembre. Au niveau des zones de collecte, dans les rases campagnes, nous utilisons des mesurettes, seaux ou paniers. Les seaux de plus de 10 litres se négocient à 8000 F en période d’abondance. Et, nous livrons à 15 000 ou 18000 F. Un sac de 100 kg est vendu entre 100 000 et 150 000 F.

Comment vous ravitaillez-vous ?

Nous avons des transitaires. Ils se rendent dans les villages, notamment dans les arrondissements de Lolodorf, Bipindi, Akom II dans l’Océan ; à Mvangan, Biwong-Bulu, Efoulan dans la Mvila ; Bengbis, Djoum, Oveng, Meyomessi dans le Dja et Lobo. En général, ce sont les grands bassins de production dans la région du Sud. Ces derniers procèdent à la collecte à un prix assez bas, puis reviennent nous livrer sur place, moyennant une rémunération. Mais, il peut arriver que nous fassions nous-mêmes ces descentes pour limiter les charges lors des achats. Dès lors, nous achetons lorsque la pulpe est encore humide et procédons au séchage au soleil et à l’empaquetage pour la conservation.

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