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17 mai 2019 13:53

C’est une nouvelle qui va mettre du baume au cœur des opérateurs du secteur touristique au Cameroun. Le ministère du Tourisme et des Loisirs (Mintoul) vient en effet de publier le 10 mai dernier les données sur l’activité touristique et des loisirs au cours de l’année 2018. Malgré les facteurs limitants, notamment les aspects sécuritaires dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les chiffres sont plus qu’encourageants et rassurants pour les acteurs. L’on note une évolution positive de l’activité touristique au Cameroun. 812 000 touristes internationaux ont foulé le sol camerounais et 4,872 millions de touristes internes ont été enregistrés en 2018. Cela fait globalement 5,6 millions de visiteurs. Ces données confortent le statut du Cameroun qui a fait son entrée dans la cour des grandes destinations touristiques il y a tout juste une décennie. Les objectifs stratégiques assignés au Mintoul, consignés dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), précisent d’ailleurs qu’il est attendu un million de visiteurs internationaux et six millions de touristes internes dans notre pays, par an, à l’horizon 2020. Ces objectifs sont en passe d’être atteints. Ces performances enregistrées en 2018 sont à saluer, dans la mesure où elles sont réalisées dans un contexte difficile. Les régions les plus attractives du pays étant particulièrement touchées par les attaques : l’Extrême-Nord, avec son paysage féerique et ses parcs nationaux, ne draine plus un grand nombre de touristes ; le Sud-Ouest, et sa zone côtière, son littoral verdoyant, ses plages, les attraits du Mont Cameroun qu’on ne présente plus… ne fait plus courir les touristes ; le circuit touristique de la région du Nord-Ouest, avec ses chefferies grandioses et pittoresques qui sont d’importantes niches touristiques… est boudé. Malgré cette situation, l’on a noté des avancées. Le nombre d’hôtels a presque doublé en l’espace de cinq ans. De 930 hôtels en 2012, on en a dénombré 1 721 en 2018. Sur le plan des infrastructures, des sites ont été aménagés et mieux vendus. L’on peut citer, par exemple, le site d’Ebogo, le sanctuaire à gorilles de la Mefou dans le Centre. Il y a beaucoup d’autres initiatives privées ou communautaires qui visent à valoriser le patrimoine touristique national dissémin&eac...