Un modèle local de cette machine déjà connue améliore le réglage et le changement des moules de fabrication.
Le temps, richesse inestimable, est au cœur de l’adaptation camerounaise d’une invention : la pondeuse de parpaings. Celle conçue et fabriquée par Simplice Saagoung, un chercheur du réseau de l’Agence universitaire pour l’Innovation (AUI), une institution privée basée à Dschang, est une machine un peu plus haute qu’une bétonnière. Avec ses 2,2 mètres, une largeur de 1,3 mètre et une profondeur de 1,1 mètre. Elle est aussi équipée de trois moteurs vibreurs et d’un moteur électrique. D’une puissance de 9,3 KW, la pondeuse de l’AUI changera les records des briqueteries ordinaires. A la production, ajoute Hindrich Assongo, chef du département de la communication et des relations publiques de l’agence, elle fournit en effet « un volume de 3,5 m3 à peu près, sur un cycle de production d’environ 50 secondes ». Et sur cette durée, l’on obtient quatre à six parpaings en fonction du type de briques que l’on souhaite fabriquer. « L’objectif donc est clairement de faire gagner du temps sur nos chantiers en mécanisant la production des parpaings. Mieux, on obtient avec notre outil, un parpaing plus solide que celui issu de la fabrication manuelle », précise M. Assongo.
Si elle n’est pas une invention, mais « l’implémentation d’un principe fonctionnel qui existait déjà » ; en comparaison avec d’autres machines aux mêmes fonctions, la pondeuse de l’AUI apporte quand même du nouveau. L’innovation de ce modèle made in Cameroon, assurent ses promoteur et auteur, repose sur la facilité des procédures de réglage et de changement des moules. De sorte que ses avantages comparatifs par rapport aux autres moyens de production (notamment la fabrication manuelle) sautent aux yeux du profane. « Je parlerais en premier lieu de la solidité. Le parpaing vibré est en effet plus solide. En second lieu, j’évoquerais le rythme de production. Il est de loin plus élevé que le procédé manuel», pointe le responsable de la communication. Dès lors, l’on peut envisager sa production commerciale. Au sein de l’Agence universitaire pour l’Innovation, un travail de promotion se poursuit sur tous les prototypes du même type : « Pour ce qui est donc de la pondeuse de parpaings, une étude est en cours pour déterminer la faisabilité économique d’une production en série. Quoi qu’il en soit, produire en série tous nos prototypes technologiques est l’objectif». Pour les futurs acheteurs, il est à noter que la pondeuse est livrée avec un moule du choix du client et un chariot à 4,8 millions F.
Commentaires
FRANCISCO
Je suis en Guinée équatoriale et souhaite commander vos machines.nMerci de me faire une offre sur elle et les différentes moules que vous utiliser sur elle.
Ngassam sylvain
Bonjour juste pour savoir comment vous contacter. J'ai besoin d'une pondeuse de parpaings
Enane jean emile
Intéressé par la pondeuse à parpaings
Teufack évancelère
J'aimerais en savoir plus sur les principes de fabrication de cette machine svp c'est dans le cadre d'un rapport de stage
Urlrich Fanhe
J encourage vivement cette initiative technologique et aussi j voudrais avoir les informations relatives à la situation géographique de vos locaux pour visite et éventuellement passer commande
Comment peut on faire pour vous contacter ?
Poutcheu Yossa Mesmin
Suis intéressé par votre machine et aimerait discuter avec vous.
CHEMEGNE EYOUM Moïse
Montage à moyen terme dune usine de parpaings vibres à Douala
kenfack Félix
Je voudrais savoir la position de votre bureau/atelier à Dschang pour vous rendre visite et avoir des échanges profonds avec vous sur votre pondeuse.