L
a libéralisation du secteur
pétrolier aval en 2000
a été le printemps des
nationaux. En un temps
record, le nombre de distributeurs privés est passé de
quatre multinationales (Total,
Texaco, Shell et Mobil) en janvier
2001, à 55 en décembre 2016,
selon des statistiques du ministère de l’Eau et de l’Energie
(MINEE). Avec cette ouverture,
le nombre de stations-service
est passé de 287 en fin 2000 à
745 stations opérationnelles à
ce jour. Le premier distributeur
camerounais à se lancer dans le
secteur étant First Oil. Petrolex,
Bocom... lui ont emboité le pas.
Au début, l’enthousiasme de
plusieurs locaux s’est très vite
heurté à la concurrence des
multinationales étrangères
en présence. « Elles avaient
déjà quadrillé le marché de la
distribution », confie le chef
de dépôt de la Société camerounaise des dépôts pétroliers
(SCDP), Malloum Bra. A l’heure
actuelle, les parts des marchés
contrôlées par les entreprises
camerounaises sont de plus
en plus significatives et s’évaluent à 52%.
Avec l’arrivée des nationaux
sur le marché, à la faveur du
décret du 13 novembre 2000,
les multinationales étrangères
se sont ajustées. Certaines
ont vendu leurs actifs, leurs
installations et changé d’appellation. Mobil est devenue
Oilibya en cédant son actif aux
investisseurs libyens. Elf est
devenue Total. Shell s’est vue
remplacée par Texaco qui ellemême est devenue MRS, une
fois rachetée par les investisseurs Nigérians. Dans le même
temps, le reflexe a été de se
constituer en groupements,
notamment le Groupement
professionnel des pétroliers
(GPP) et la Fédération des
professionnels nationaux de
pétrole. « Les groupements
sont un tremplin lorsqu’ils
permettent aux entreprises
de se soutenir. Mais certains
regroupeme...
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