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Terminal à conteneurs du PAD: Cinq prétendants … un pari

Le match est lancé entre les postulants qui comptent remplacer la Douala International Terminal du consortium Bolloré-APM Terminals à la gestion de cet espace portuaire.

Au cours de la semaine dernière, le directeur général du Port autonome de Douala (PAD), Cyrus Ngo’o, a publié la liste des entreprises encore en lice pour la gestion du terminal à conteneurs de cette place portuaire, presque un an jour pour jour après l’appel public à manifestation d’intérêt y relatif. La première information à en tirer, du moins celle qui a le plus suscité de commentaires, c’est que le consortium franco-danois Bolloré-APM Terminals, concessionnaire depuis 2004 à travers la Douala International Terminal (DIT) des activités de gestion, d’exploitation et de développement de l’activité de manutention au terminal à conteneurs du port de Douala-Bonabéri, est hors course. Passé ce flash émotionnel, l’essentiel à retenir, c’est que cinq opérateurs sont encore en course. Il s’agit en l’occurrence de : CMA Terminals (Marseille, France) ; Dubaï Port World (Emirats arabes unis) ; Hutchinson Port Investments Ltd  (domiciliée aux Iles Caïmans, siège social Hong-Kong) ; Red Sea Gateway Terminal (Arabie saoudite) ; Terminal Investment Ltd (Genève, Suisse). Mieux encore, au-delà de la platitude des constats factuels, les responsables du PAD contextualisent cette démarche dans le cadre du plan de réforme portuaire engagée par le Cameroun depuis une décennie.  L’objectif de ce programme étant de faire du pays la plus grande plateforme portuaire et maritime de la sous-région. C’est dans ce contexte-là qu’il faut comprendre les projets de construction des ports en eau profonde de Kribi (la première phase est achevée depuis plus d’un an) et de Limbé, dont le lancement est annoncé pour bientôt. Selon  nos sources au PAD, toutes ces ambitions astreignaient le port de Douala-Bonabéri à se repenser, à se réajuster : « Face à la concurrence portuaire internationale et à la dispersion des trafics jadis considérés comme «naturels»  pour le port de Douala-Bonabéri, il était imp&eacu...

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