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Inclusion financière: La plus-value des Fintech

Des actions d’envergure sont prises par les institutions financières internationales pour parvenir à l’accès financier universel.

Le monde entier compte environ 1,7 milliard d’adultes qui n’ont pas accès aux services financiers. Les chiffres révélés par la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, lors des Assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods (Banque mondiale et FMI) du 8 au 14 octobre dernier à Bali, en Indonésie, renseignent sur les écarts d’inclusion financière à l’échelle mondiale. Ces écarts sont surtout perceptibles au niveau des genres. Selon la Banque mondiale, l’écart entre hommes et femmes est encore de 9 points de pourcentage dans les pays en développement. A titre d’exemple, 36% de femmes au Bangladesh détiennent un compte, contre 65% d’hommes. Soit une différence de 29 points de pourcentage. La situation n’est pas plus reluisante au Pakistan, où un homme est cinq fois plus susceptible qu’une femme d’ouvrir un compte. Même si les efforts d’inclusion financière sont timides, il y a tout de même des frémissements. La base de données Global Findex de la Banque mondiale indique que plus d’un demi-milliard de comptes courants ont été ouverts au cours des trois dernières années. Ces avancées enregistrées résultent des effets conjugués de la technologie, de l’investissement privé, des réformes de la politique publique et du soutien de la communauté internationale. Les pays comme le Kenya et la Mongolie font figure de bons élèves. Dans le premier pays, plus de 70% de la population utilise leurs téléphones portables pour la majorité de leurs opérations bancaires. Dans le second, le taux de détention des comptes Mobile M...

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