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Edito

Le capital humain, toujours une priorité…

Malgré le défi sécuritaire (les troubles dans les régions anglophones, la secte Boko Haram à l’Extrême-Nord, les bandes armées à la frontière Est) et le risque de choc pétrolier (avec la faiblesse de la production nationale de pétrole) auxquels le Cameroun est confronté ces dernières années et qui occasionnent des dépenses supplémentaires ou creusent des déficits de recettes, le financement de l’éducation est toujours resté une préoccupation majeure du gouvernement de la République. Comment pouvait-il en être autrement ? Dans sa vision de l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035, le chef de l’Etat en a d’ailleurs fait l’une de ses priorités. Mieux, le chemin par lequel le pays doit parvenir à cet objectif. Dans son adresse à ses jeunes compatriotes le 10 février dernier, Paul Biya est revenu sur l’importance de l’éducation et de la formation des jeunes Camerounais, pour redire sa détermination à traduire dans les faits cette option politique. Son discours rentre en droite ligne de son engagement, de ses actions en faveur de la promotion de l’éducation, la formation de tous les Camerounais, sans exception. C’est ainsi que Paul Biya a personnellement pris part au récent sommet Union africaine – Union européenne consacré aux discussions sur l’éducation et la formation des jeunes en Afrique. Les échanges ont remis au goût du jour la problématique de l’acquisition des nouvelles technologies et la modernisation de l’agriculture.       

Mais, le Cameroun n’a pas attendu la tenue de ce sommet pour inscrire l’éducation et la formation de sa jeunesse au cœur de l’action des pouvoirs publics. Dans le budget 2018, par exemple, l’enveloppe consentie au volet éducation nationale représente 15%. La création des départements ministériels, avec des missions plus précises et affinées, participe de cette volonté politique d’offrir aux jeunes Camerounais, indépendamment de leurs origines sociales, une éducation et une formation de qualité. Le ministère de l’Education de base, avec un budget conséquent et un personnel qualifié, adresse de manière pointue les problèmes des écoles primaires et maternelles, depuis 2004. Aux Enseignements secondaires, l’adéquation entre les réalités locales et les enseignements dispensés dans les collèges, lycées et autres établissements spécialisés est au coeur  des orientations.  Alors que l’Enseignement supérieur expérimente avec une certaine réussite l’ambitieux programme de la professionnalisation, avec l’adoption du système Licence-Master-Doctorat (LMD). L...

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